Lancé en mars 2023, le spectacle « Vivre en prose et en poésie » s’apprête à faire son deuxième pas cette année dans les locaux du Centre culturel Pyepoudre le 27 juillet prochain.
Depuis quelque temps, tous les secteurs de la vie nationale vivent une situation d’inconfort, résultant de l’insécurité qui sévit dans le pays. Aucun secteur n’est épargné. Les créateurs culturels sont eux aussi touchés au plus profond par la conjoncture actuelle. Chaque jour, l’insécurité prend une nouvelle forme. C’est dans ce contexte difficile que l’Organisation culturelle Salon du livre de Port-au-Prince a instauré, il y a environ un an, « Vivre en prose et en poésie ». Entre le désir de s’échapper pour assurer sa survie et celui de concrétiser ses rêves ailleurs, l’OCSLPAP propose une alternative : les réunir pour former un faisceau. Ainsi, ils pourront réellement vivre et exercer pleinement leur passion.
Aux dires du coordonnateur du projet, Monsieur Emmanuel Pacorme, le premier pari a été gagné. « La première édition a été une réussite selon les objectifs que nous avions fixés », a-t-il déclaré à notre rédaction.
Plus loin, le slameur et chef de projet exprime son désir de découvrir de nouveaux talents haïtiens dans les différents domaines littéraires comme le slam, la poésie, etc. Enchantés par ce projet, bon nombre de personnes souhaitent y prendre part. Cependant, l’équipe organisatrice s’attend à un public restreint pour discuter autour du texte de l’écrivain haïtien Louis-Philippe Dalembert : « L’autre face de la mer ». Un choix fait pour mettre l’accent sur la conjoncture actuelle. De plus, les participants auront la possibilité d’exposer leur talent.
« On espère aussi établir des liens solides entre tous les artistes présents, dans le but de créer un faisceau afin de mieux représenter la culture haïtienne », a-t-il ajouté.
” la poésie est une lettre d’amour adressée au monde entier “
Charlie Chapelin
Comme l’a dit Charlie Chaplin, « la poésie est une lettre d’amour adressée au monde entier ». Encore une fois, l’OCSLPAP se fait le désir de l’adresser au public haïtien.
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