En prélude à la célébration de la Journée internationale des droits de l’homme, le 10 décembre, Kay Jèn a convié 50 jeunes (20 filles et 30 garçons) des quartiers populaires dans les locaux du CEDREF à Delmas, le 6 décembre 2025, pour un atelier de formation sur « la citoyenneté active et les droits humains chez les jeunes ». Cet atelier intègre le cadre de travail de l’organisation, axé sur la promotion de la citoyenneté, des droits humains et de la justice sociale, entre autres.
L’intention de cet atelier : « susciter davantage la participation et l’implication des jeunes dans leurs communautés », à en croire Jemps Deralus, avocat, défenseur des droits humains et directeur exécutif de l’organisation.
Le programme de la journée se scindait, d’une part, en une conférence sur le thème de la journée, avec comme intervenants Madoché Cherenfant, communicateur social et défenseur des droits humains, et Jemps Deralus, et, d’autre part, en un travail en atelier de sept groupes, suivi de la présentation des documents finaux produits par les équipes.
Dans leurs travaux, « les jeunes ont exprimé leur préoccupation par rapport à certains droits humains jugés piétinés en Haïti, notamment : le droit à la santé, le droit au logement, le droit à la vie, le droit au travail, le droit à l’éducation, le problème de la migration interne, le non-accès à l’apprentissage des droits fondamentaux, le problème de l’électricité, l’insécurité dans les camps de déplacés, l’insécurité généralisée et la violence », a précisé le directeur exécutif de Kay Jèn.
Pour endiguer ces dérives, les participant.e.s exigent des autorités établies qu’elles assument « leur responsabilité et invitent chaque citoyen.ne à s’engager pour le respect strict des droits fondamentaux » en Haïti.
Les participant.e.s exigent des autorités établies qu’elles assument « leur responsabilité et invitent chaque citoyen.ne à s’engager pour le respect strict des droits fondamentaux » en Haïti.
Pour Plutarque Junior Germain, membre de Kay Jèn et participant à cet atelier, la journée a répondu à toutes ses attentes. « Ce fut une belle expérience, marquée par une ambiance chaleureuse et conviviale. J’ai beaucoup appris sur la thématique, notamment sur la manière de m’impliquer en tant que citoyen au sein de ma communauté », se réjouit-il, rappelant que son désir d’en apprendre davantage sur la notion des droits humains et sur ce qu’est un citoyen actif l’a incité à y prendre part. Dayana Joseph, une autre participante, s’est également enthousiasmée de la journée qu’elle juge « instructive ».
Née en 2009, Kay Jèn est une organisation sociale haïtienne engagée dans la promotion de la citoyenneté, des droits humains et de la justice sociale, avec un accent particulier sur l’autonomisation des jeunes. Elle œuvre pour une génération de jeunes responsables, conscients et actifs dans la construction d’une société plus équitable.
Kay Jèn est une organisation sociale haïtienne engagée dans la promotion de la citoyenneté, des droits humains et de la justice sociale, avec un accent particulier sur l’autonomisation des jeunes.
Elle se fixe pour mission : de promouvoir la justice sociale et l’égalité des chances pour tous, de sensibiliser les jeunes à leurs droits et devoirs de citoyens, d’encourager la participation citoyenne et l’engagement démocratique, de lutter contre l’exclusion sociale, la pauvreté et les inégalités, et de soutenir la professionnalisation ainsi que le développement personnel des jeunes.
Dans un contexte où Haïti traverse des années de crises successives, où la majeure partie des droits humains est foulée aux pieds, de tels ateliers prennent tous leurs sens. En donnant aux jeunes les clés de la citoyenneté active et de la défense de leurs droits, Kay Jèn ne se limite pas à former : elle engendre une génération capable de tenir tête à l’injustice, de revendiquer ses droits et de construire, pas à pas, une société plus juste et équitable.












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